« À la frontière où s’arrête le pouvoir d’expression du corps humain, le royaume de la marionnette commence »
Gaston Baty.
La marionnette correspond au volet artistique de la compagnie. C’est notre moyen d’impliquer le public et son jugement et d’entretenir une sensibilité. C’est notre réponse à un besoin quotidien et collectif de s’évader. La marionnette est pour nous l’instrument idéal d’un langage poétique. Sans être un théâtre de l’irréel, elle permet de témoigner des conflits intérieurs de l’humain face à ses conflits avec l’extérieur.
Notre travail tente de favoriser le rêve et de développer l’imaginaire en offrant un autre rapport à l’image que celui que nos médias contemporains nous imposent. Ce travail consiste à créer un langage singulier autour de l’allusion et l’illusion à travers l’image et la musique. Le mariage de la marionnette et de la bande dessinée est une alchimie de l’image où la parole n’a mot à dire. Nous proposons une sémantique visuelle qui dépasse la barrière de la langue.
Les manipulateurs sont des montreurs d’images et ne sont plus contraints à l’espace scénographique réduit du castelet. Dans l’espace scénique, et le temps d’une représentation, notre théâtre de marionnettes est en capacité de modifier, d’agrandir ou de rétrécir son « champ », sa « focale » selon les nécessités dramatiques et spectaculaires de la « planche » animée. Une création de la compagnie se veut comme « un trampoline qui nous fait rebondir visuellement sur les mots ».
GASTON BATY.
Nous espérons que nos pièces « sans mot dire », emmènent le spectateur dans un monde onirique, propice à l’évasion et à une échappée belle vers l’imaginaire. Nous tentons également, de faire prendre conscience du dispositif de création aux spectateurs, de transmettre notre connaissance et notre savoir faire en proposant un prolongement sous forme d’ateliers pédagogiques à l’issue de nos spectacles.